Une histoire hors du commun, un challenge pour la science. Ce vendredi 18 mars, dès 16h, l’homme de sciences Abdel Halim Koundi, accompagné d’Hervé Cheuzeville, présente son ouvrage L’horloge andalouse antihoraire s’est réveillée après trois siècles au cours d’une conférence à la Médiathèque du centre-ville.
Le temps avait suspendu son vol au sommet du minaret de la vénérable Grande mosquée de Testour dont l’horloge était à l’arrêt depuis environ trois siècles. De cette horloge au mouvement suspendu, Abdel Halim Koundi (dont le nom est également celui de la rue où le minaret prend son élan) en raconte les défis qu’elle représentait. C’était un défi scientifique et physique pour cet ingénieur et professeur, un défi historique, que de remonter sur les traces de ces ancêtres de l’époque des persécutions en Espagne. Mais le défi était avant tout symbolique, celui de redonner vie au projet initial et opérer la résurrection d’un monument devenu un emblème de la région andalouse.
L’horloge a aujourd’hui (re)trouvé son mouvement, mais elle semble davantage remonter le temps qu’en donner la mesure présente. C’est ainsi qu’Abdel Halim Koundi publia en 2018 un ouvrage intitulé « L’horloge andalouse antihoraire s’est réveillée après trois siècles » aux Éditions Univ européennes. Cet ouvrage fait l’objet d’une conférence organisée ce vendredi 18 mars à 16h à la Médiathèque du Centre-Ville de Bastia. L’auteur y sera présent, accompagné d’Hervé Cheuzeville, auteur et travailleur humanitaire pour présenter ce récit captivant.
