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La poétesse Nitcheva au cœur de l’exposition « Sposami » dès le 5 avril à l’Alb’Oru

Nitcheva, de son vrai nom Danielle Fiorentini, est née à Bastia le 18 octobre 1971. Après des études de lettres à la Sorbonne où elle prépare une thèse sur le corps et le politique, elle enseigne en Corse dans le secondaire avant de s’installer à nouveau à Paris puis Berlin. Elle partage sa vie entre ces trois lieux qui représentent chacun une part fondamentale de son parcours. Son questionnement sur le corps (et son éthique) est nourri d’un rapport quasi chamanique avec le rock (et notamment The Stooges), la gnose et la poésie, générateurs de ces fulgurances qui la visitent et l’habillent. Au centre de son travail réside la quête de l’Altérité, celui du Féminin au-delà des questions du genre. Ce qu’elle vise, c’est « l’androgynie primordiale », la fameuse « coincidentia oppositorum » chère aux Surréalistes. Il n’est pourtant pas question d’écriture automatique. Mais d’un langage qui la tire de l’informe pour la mettre au monde à perpétuité.

« Si elle était un signe du zodiaque, elle ne pourrait être que celui qu’elle est déjà : Balance, Vénusienne balance, féminité par excellence. Dans l’univers Nitchévaleresque de Nitcheva, les garçons sont des fleurs, elle est papillon, et c’est ainsi que, fleur après fleur, de fleurs en flirts, domjuanesque, elle venge toutes les femmes du sort injuste que les hommes leur infligent. »

Antoine Giacomoni, photographe, inventeur des Mirror sessions et du Mirror concept

L’artiste est ainsi mise à l’honneur du 5 au 30 avril au Centre Culturel Alb’Oru, avec l’exposition « Sposami ». Le vernissage de cette exposition aura lieu le mardi 5 avril à 18h.

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